Ah, la Suisse ! Terre de fromages fondants, de chocolats onctueux… et de saucisses aussi variées que ses bières artisanales ! Avec près de 100 variétés de saucisses et plus de 1000 brasseries, notre petit pays est un véritable paradis pour les amateurs de saveurs authentiques.
Chaque canton apporte sa touche, influencée par les traditions française, allemande ou italienne. Résultat ? Des spécialités charcutières uniques, aussi riches en histoire qu’en arômes. Et comme nous sommes des passionnés de bonnes bières, quoi de mieux que d’associer ces mets savoureux à des bières bien choisies ?
Plongeons ensemble dans l’univers des saucisses suisses et découvrons les accords parfaits avec nos bières préférées.
Saucisse d’Ajoie (Jura) – Le fumé qui séduit
Originaire du Jura, cette saucisse de porc fumée se distingue par son généreux assaisonnement au cumin, parfois relevé de noix de muscade ou de vin rouge. Un héritage culinaire qui remonte à des siècles !
🍺 Accord bière : Une Rauchbier (bien fumée) telle la Rauch de Kündigbräu pour épouser les notes terreuses du cumin et renforcer le côté rustique.
Saucisses Sèches (Valais) – L’apéro montagnard
En Valais, on affine les saucisses comme personne ! Myrtilles, framboises, ail, piment, génépi, voire gibier… Ces petits bijoux secs se déclinent en une multitude de versions, parfaits pour une planche de charcuterie digne des grands alpages.
🍺 Accord bière : Une India Pale Ale comme la Private IPA de Dive Bär pour équilibrer les saveurs complexes et rafraîchir le palais.
Lire la suite
Quand il s’agit de choisir la bière parfaite, pourquoi ne pas laisser les étoiles vous guider ? Que vous soyez un Lion audacieux ou une Vierge réfléchie, il existe une bière qui correspond à votre énergie zodiacale. Voici notre guide pour associer chaque signe à son style de bière idéal. Santé à une dégustation cosmique !
Audacieux et aventureux, le Bélier s’épanouit dans l’intensité et l’excitation. L’amertume marquée et les saveurs audacieuses de la Double IPA de Birrificio Sottobisio correspondent à votre personnalité fougueuse. Comme vous, ce n’est pas pour les âmes sensibles.
Taureau (20 avril – 20 mai) : Stout
Le Taureau valorise le confort, le luxe et l’indulgence. Un stout riche et crémeux comme la Nera de Brüll!Bier —surtout avec des notes de chocolat et de malt torréfié—est votre parfait allié. Sirotez-le lentement et savourez chaque instant.
Gémeaux (21 mai – 20 juin) : Hazy IPA
Signe curieux et sociable, vous apprécierez les notes juteuses et citronnées de la Hazy Old Man de Barfuss. C’est un sujet de conversation, tout comme vous, avec des couches de saveurs qui gardent les choses intéressantes.
Le Radler – ce mélange pétillant de bière et de soda citronné – est devenu un incontournable des beaux jours dans les biergartens du monde entier. Mais ses origines remontent à la Bavière des années 1920, où un aubergiste ingénieux l’a créé par nécessité.
La légende raconte que Franz Xaver Kugler, propriétaire de la “Kugler Alm” près de Munich, s’est retrouvé débordé lorsqu’un groupe de cyclistes a fait halte dans son biergarten un jour de grande chaleur. À court de bière, il eut l’idée de la couper avec de la limonade (sans doute une “Zitronenlimonade”), créant ainsi une boisson plus légère et moins alcoolisée, parfaite pour les voyageurs assoiffés. Les cyclistes l’ont adorée, et le Radler – qui signifie « cycliste » en allemand – est né.
À l’origine, le Radler était un mélange à parts égales de Helles (lager blonde) et de limonade, offrant un équilibre entre douceur maltée et acidité citronnée. Avec le temps, des variations sont apparues, comme le soda pamplemousse (Alsterwasser dans le nord de l’Allemagne) ou des recettes locales à base de ginger beer. Aujourd’hui, les microbrasseries réinventent le Radler avec des IPAs, des bières blanches et même des sodas artisanaux, mais l’esprit reste le même : une boisson désaltérante et facile à boire, idéale pour les journées ensoleillées.
Qu’il soit dégusté après une balade à vélo ou en terrasse, le Radler demeure une innovation brassicole née du hasard – la preuve que les meilleures idées surgissent parfois par accident.
Radler, Panaché et Shandy : un trio citronné
Si le Radler est la version bavaroise liée aux cyclistes, ses cousins – le Panaché et le Shandy – ont leurs propres particularités régionales. Le Panaché français (dont le nom évoque le mélange) associe généralement une lager à de la limonade, comme le Radler, mais avec une touche parfois plus sucrée ou des bières locales. Le Shandy britannique (abréviation de shandygaff), apparu au XIXe siècle, mélange souvent bière et ginger ale ou soda citronné, pour un profil plus doux et épicé. La différence clé ? La culture et les proportions : les Radlers suivent souvent une répartition moitié-moitié, tandis que les Shandies varient, avec parfois juste un soupçon de soda. Aujourd’hui, les brasseries artisanales jouent avec ces styles, testant des versions au pamplemousse, à l’orange sanguine ou même plus houblonnées. Peu importe le nom, ces trois déclinaisons célèbrent une vérité rafraîchissante : parfois, un peu de bulles et de fruits font des merveilles.
Lire la suiteSi vous avez déjà visité un taproom ou une boutique spécialisée ces dernières années, il est fort probable que vous ayez croisé une Hazy IPA : cette bière trouble, juteuse et résolument tendance. Son succès est indéniable, et elle a conquis de nombreux amateurs grâce à ses arômes tropicaux, sa texture onctueuse et son côté visuel parfait pour Instagram. Mais qu’est-ce qu’une Hazy IPA exactement, et pourquoi pourquoi est-elle si populaire ? Voyons ensemble l’origine, le processus de brassage et les tendances autour de ce style de bière tant aimé.
Les Origines des Hazy IPAs
Les Hazy IPAs, aussi appelées New England IPAs (NEIPAs), trouvent leurs racines dans le nord-est des États-Unis, au début des années 2010. Des brasseries comme The Alchemist, dans le Vermont, et Tree House Brewing Company, dans le Massachusetts, ont été des pionnières dans l’élaboration de ce style qui a rapidement gagné un statut culte. Contrairement aux IPAs traditionnelles de la côte ouest, souvent claires et amères, les Hazy IPAs offrent une expérience différente : plus douce, plus fruitée et, bien sûr, plus trouble, défiant ainsi l’esthétique classique de la bière.
En peu de temps, cette nouvelle approche de l’IPA s’est répandue à travers le monde. Aujourd’hui, les brasseries suisses se sont également emparées de ce style, y apportant leur propre touche avec des ingrédients locaux et des techniques innovantes.
Pourquoi les Hazy IPAs sont-elles Troubles ?
L’aspect trouble des Hazy IPAs est leur marque de fabrique, mais cette caractéristique ne relève pas uniquement d’un choix esthétique. Elle est le fruit de techniques de brassage spécifiques et d’ingrédients particuliers. Voici les éléments qui contribuent à cette turbidité :
Alors que le mouvement de la bière artisanale continue de se développer en Suisse, il apporte avec lui tout un vocabulaire spécialisé. Voici un glossaire alphabétique des termes essentiels du monde de la bière artisanale.
Amertume: Saveur caractéristique apportée par le houblon, mesurée en unités IBU.
Brassage: Processus de fabrication de la bière, de l’empâtage jusqu’à la fermentation.
Céréales: Matières premières (orge, blé, avoine…) utilisées dans la fabrication de la bière.
Drêches: Résidus solides des céréales après le brassage.
Empâtage: Première étape du brassage où le malt est mélangé à l’eau chaude.
Fermentation: Processus de transformation des sucres en alcool par les levures.
Garde: Période de maturation de la bière après la fermentation principale.
Houblonnage: Action d’ajouter du houblon pendant le brassage.
Imperial: Désigne une version plus forte d’un style de bière classique.
Jeune Bière: Bière qui n’a pas encore terminé sa période de maturation.
Krausening: Technique consistant à ajouter du moût en fermentation à une bière déjà fermentée.
Levure: Micro-organisme responsable de la fermentation.
Malt: Céréales germées puis séchées utilisées dans le brassage.
Nez: L’ensemble des arômes qui se dégagent d’une bière, comprenant les notes houblonnées, maltées, fruitées, épicées ou florales qui constituent sa signature olfactive.
Orge: Céréale la plus couramment utilisée dans la fabrication de la bière.
Pale Ale: Bière de fermentation haute avec un houblonnage marqué.
Quadruple: Bière très forte d’origine belge, dépassant souvent les 10% d’alcool.
Refermentation: Seconde fermentation en bouteille.
Saccharification: Transformation de l’amidon en sucres fermentescibles.
Tanins: Composés polyphénoliques provenant du malt et du houblon qui contribuent à la structure et au goût de la bière.
Unité d’Amertume: Mesure standard de l’amertume d’une bière (IBU).
Volume d’Alcool: Pourcentage d’alcool contenu dans la bière.
Weissbier: Terme allemand désignant une bière de blé, très populaire en brasserie artisanale.
Xanthophylle: Pigment présent dans l’orge influençant la couleur de la bière.
Yeast: Terme anglais pour levure, couramment utilisé dans le milieu brassicole français.
Zythologue: Expert en bière, équivalent du sommelier pour le vin.
Lire la suiteVous vous êtes déjà demandé ce qui donne à votre bière préférée son goût si particulier ? La réponse se cache dans quelque chose de minuscule mais costaud : la levure ! Cette petite championne fait tout le boulot en coulisses, transformant le moût sucré en cette boisson qu’on adore.
Dans le monde de la bière, la levure, c’est un peu comme un chef d’orchestre secret. Chaque souche apporte sa touche perso à la fête. D’abord, elle “mange” les sucres du malt – imaginez un petit Pac-Man microscopique qui transforme tout ça en alcool et en CO2. C’est pour ça que votre bière fait des bulles et qu’elle vous monte un peu à la tête !
Mais ce n’est pas tout. Pendant qu’elle festoie dans le moût, notre petite levure fabrique aussi tout un tas de molécules qui donnent du caractère à votre bière.
Prenez les bières belges, par exemple. Ces notes fruitées et épicées qui vous font penser aux terrasses de Bruxelles ? Pas besoin de fruits ni d’épices – c’est juste la levure qui fait son show ! Et quand vous sentez ce petit goût de banane dans votre bière allemande, c’est encore notre amie la levure Weihenstephan qui s’amuse.
Lire la suiteQui n’aime pas une bonne histoire de bière, mais il arrive que des mythes et des idées fausses viennent gâcher notre plaisir. C’est particulièrement vrai à l’heure des « fake news ». Alors levons donc un verre à la vérité et réfutons ensemble quelques mythes sur la bière :
On pourrait penser que plus la bière est foncée, plus elle est forte, n’est-ce pas ? Eh bien, pas nécessairement ! Si ces couleurs riches et profondes proviennent souvent de malts torréfiés, elles ne se traduisent pas nécessairement par une teneur en alcool plus élevée. On peut trouver des bières blondes étonnamment fortes, ce qui confirme le vieil adage: les apparences peuvent être trompeuses.
Bien sûr, une bière fraîche par une journée chaude est rafraîchissante. Mais refroidir certaines bières à l’excès peut masquer leurs saveurs délicates. Imaginez : oseriez-vous refroidir un grand vin dans le congélateur ? De nombreuses bières artisanales, en particulier celles qui présentent des arômes de houblon complexes ou des profils de malt subtils, se dégustent de préférence à une température légèrement supérieure à celle du réfrigérateur. Expérimentez donc un peu et trouvez le « sweet spot » qui vous permettra de savourer toutes les nuances.
Lire la suiteLa bière artisanale, c’est la créativité, la passion et une connexion profonde avec la nature. Parmi les traditions intrigantes, le brassage sous une pleine lune se distingue par son mystère. Mais pourquoi certains brasseurs – comme Brüll!Bier et leur bière Lycan – choisissent-ils ce moment céleste pour créer leurs bières ?
Depuis des siècles, la pleine lune symbolise abondance et transformation. Dans les traditions celtiques et agricoles, elle rythmait les récoltes et les célébrations. Brasser sous cette lumière reconnecte les brasseurs modernes à ces pratiques ancestrales, ajoutant une histoire unique à chaque bouteille.
La gravité de la lune influence les marées, et certains pensent qu’elle pourrait également affecter le processus de fermentation. La théorie est que l’influence de la lune sur les liquides pourrait modifier subtilement le comportement des levures pendant la fermentation, affectant potentiellement le goût et la texture de la bière.
Bien que la science derrière cela reste sujette à débat, l’idée est fascinante pour les brasseurs comme pour les amateurs de bière. Après tout, la fermentation est autant un art qu’une science, et tout facteur susceptible d’ajouter de la profondeur au produit final mérite d’être exploré.
Lire la suite